Après la chronologie générale, je vous propose un "petit" descriptif des ères. Je vais vous expliquer les évènements importants de chacune de ces périodes. En clair, voici les dates les plus importantes de l'histoire japonaises !
je débute donc par la préhistoire :
La culture pré-céramique :
Cette période se caractérise par l'arrivée des premiers habitants de l’archipel japonais.
Pendant longtemps, les historiens se sont penchés sur le sujet, mais il semble désormais réel que le peuple japonais résulte du mélange de plusieurs populations assez distinctes : un peuple ancien, déjà présent au moment de la dernière glaciation, entre 30 000 et 20 000 ans av. J.-C., et au moins deux peuples arrivés sur l’archipel vers cette époque.
En effet,le Japon, l’Asie et l’Amérique étaient reliés par une large bande de glace donc l’un des peuples est sans doute venu du sud-est du continent asiatique et l’autre vraisemblablement des plaines de Sibérie et de Chine.
L'ère Jômon :
Durant cette ère, les techniques des hommes (travail du bois et de la pierre, technique de fabrication des outils) s’améliorent considérablement.
En découlera l’accroissement rapide de la population ainsi que l’augmentation de l’espérance de vie. Les hommes se sédentarisent, créent une culture particulièrement riche dont on commence tout juste à percer les secrets. L’agriculture, et plus particulièrement la technique de la riziculture inondée, venue de Chine par l’intermédiaire de la Corée commence à se développer.
on attaque la protohistoire : de -300 avant J.C à 800 après J.C, ce sont 5 ères qui ont marquée l'évolution du Japon. Vu qu'il s'agit de protohistoire, tout les faits qui sont relatés ici sont tirés des livres écrits par des pays voisin. Les premiers écrits japonais apparaissant au 8ème siècle.
L'ère Yayoi :
Elle se caractérise par l’arrivée sur l’archipel d’un grand nombre de techniques et de matériaux venus du continent, dont l’adoption rapide permet la naissance d’une civilisation profondément originale. Le Japon voit apparaître le bronze et le fer, très rapidement adopté, notamment pour la fabrication des armes. Le développement de petites surfaces consacrées à la riziculture favorise l’apparition d’une société agricole primitive organisée en petites communautés.
l’archipel est alors habité par un peuple nommé « Wa » par les Chinois, divisé en une centaine de petits pays qui se fédèrent à la fin du 3ème siècle en un État appelé Yamatai, sous l’autorité d’une reine, Himiko.
Aujourd'hui, on ne sait toujours rien de son emplacement exact, ni de son destin. Certains historiens le considèrent comme l’ancêtre du royaume du Yamato, qui apparaît dans la plaine de Nara au 4ème siècle après J.C.
L'ère Kofun :
La période de Kofun (littéralement « tertres anciens ») tire son nom des gigantesques tumulus servant de sépulture aux chefs les plus importants, qui apparaissent au début du 3ème siècle et prennent, à partir du 4ème siècle, des dimensions imposantes, témoignant sans doute de l’existence d’une classe dirigeante de plus en plus riche et puissante.
La tradition veut qu’entre le 3ème et le 4ème siècle se soit formé, au sud de l’actuelle Kyoto, un premier État que les chroniques chinoises appellent « royaume du Yamato ». Il semblerait, en effet, qu’à peu près à cette époque, un groupe plus puissant que les autres parvienne à fédérer sous son autorité les petits royaumes de la plaine de l’actuelle Nara. Dès la seconde moitié du 5ème siècle, l’influence de la cour du Yamato s’étend du sud de Kyushu à l’est du Kanto, tandis que se mettent en place des relations diplomatiques officielles avec la Corée et la Chine des Song.
La cour du Yamato préside à l’introduction du bouddhisme, que l’on situe en général en l’an 538. Cette culture s’enracine très fortement dans l’archipel et dès le 7ème siècle, le bouddhisme devient la religion officielle du Japon.
L'ère Yamato :
Période surtout marquée par les guerres claniques, à cette époque, il n'y a pas de capitale fixe. Le Japon de cet époque à vraisemblablement des territoires dans le sud de la Corée et entretient des relations commerciales soutenues avec ses voisins la chine notamment. Il en résultera l'arrivée de la première ambassade à la cour des Sui en chine.
En l'an 645, la famille des Taika prennent le pouvoir au détriment de la famille Soga après 68 ans de règne. Cette famille avait conquis ale térritoire après une longue lutte avec les Mononobe. Enfin, c'est en 708 que l'on forge la première monnaie japonaise en cuivre inspiré de modèle chinois.
L'ère Asuka :
La période d’Asuka, qui doit son nom à la principale résidence de la cour, débute avec l’accession au trône de l’impératrice Suiko (qui règne de 592 à 628). Le neveu de l’impératrice, le prince Shotoku Taishi, prend l’initiative de réformes destinées à moderniser le pays. En 603, il fait promulguer la « Constitution en dix-sept articles »,un code législatif , et crée une bureaucratie à la chinoise, fixant notamment les échelons de la hiérarchie des fonctionnaires. Les efforts déployés par Shotoku Taishi pour stimuler l’établissement du bouddhisme à travers le pays favorisent la propagation de la culture chinoise et la formation d’une élite sinisée.
Les réformes de Taishi sont poursuivies par ses successeurs : le prince Naka no Oe, futur empereur Tenji, et son conseiller Nakatomi no Kamatari (614-669) — auquel est plus tard octroyé le nom familial de Fujiwara — parviennent en 645 à éliminer le clan Soga et promulguent la même année les premiers décrets dont l’objectif principal est de renforcer le pouvoir de la maison impériale et d’affaiblir les clans.
L'ère Nara :
En 710, la cour rompt avec la tradition qui veut que l’empereur change de résidence à chaque nouveau règne, et fixe sa capitale à Heijo-kyo (actuelle Nara, qui donne d’ailleurs son nom à la période), nouvelle capitale conçue comme un centre et construite selon un plan en damier imité des capitales chinoises. La vie politique est rapidement dominée par les descendants de Nakatomi no Kamatari, les Fujiwara, qui encouragent la promotion du bouddhisme, en témoigne notamment l’édification du Grand Bouddha de Nara, achevé vers 752, et le dynamisme des relations diplomatiques nouées avec la Chine de la dynastie Tang.
La population augmentant régulièrement, le pays manque rapidement de rizières. Dès 723, un décret autorise ainsi ceux qui défrichent de nouvelles terres d’en jouir pendant trois générations. En 743, cette exception s’étend et permet notamment aux temples et aux grandes familles d’acquérir de vastes domaines sans limitation dans le temps.
C’est à cette époque que sont élaborées les deux premières histoires nationales, le Kojiki (712) et le Nihon Shoki (720), et qu’est compilée la première grande anthologie poétique, le Manyoshu (« Recueil des dix mille feuilles », v. 760), tandis que se développent un art et une architecture encore largement influencés par la Chine, mais dont certains traits originaux commencent à se dégager. Le développement des temples et du clergé bouddhiste (les six sectes de Nara) devient une charge de plus en plus pesante pour les empereurs. Kanmu (qui règne de 781 à 806) cherche à se dégager de leur influence en transférant en 784 la capitale impériale à Nagaoka puis, dix ans plus tard, à Heian-kyo (actuelle Kyoto), capitale en titre jusqu’en 1868.
Jeu 14 Fév - 2:37